Dropped : « Envoyé Spécial » revient sur le drame
Jeudi 27 Mars 2015, Envoyé Spécial revenait sur le crash d’hélicoptère qui a eu lieu en Argentine lors du tournage de l’émission de la télé-réalité d’aventure : « Dropped ». L’enquête diffusée se questionne sur les raisons qui ont pu pousser les trois icônes sportives françaises, Florence Arthaud, Camille Muffat et Alexis Vastine à s’engager dans l’aventure de la télé-réalité. Un reportage poignant et instructif, qui dévoile également quelques images inédites du crash remettant en cause les hypothèses liées aux conditions de l’accident.
Comment en vient-on à participer à une émission de télé-réalité quand on semble posséder la gloire, la notoriété et l’argent ? Ainsi pourrait se résumer l’angle d’approche de ce reportage qui nous apprend que gagner des championnats, qu’ils soient de voile, de natation ou de boxe, est non seulement loin d’être de tout repos mais également loin d’être tout rose. Alexis Vastine comme Camille Muffat cherchaient notamment à se reconvertir, Florence Arthaud, quant à elle, rêvait de financer une course de voile féminine. Après des années de travail acharné, ne laissant que peu de place à autre chose, ces sportifs de haut niveau s’efforçaient d’assurer leur avenir. Un avenir plus précaire que ce que l’image d’une gloire passagère et éphémère peut laisser penser. Outre l’investissement intense que demande la rigueur sportive, ce sont également des défaites qu’il faut essuyer malgré tous les efforts et le courage requis. Des échecs, qui peuvent parfois plonger dans la dépression, confie à propos d’Alexis Vastine son frère. Quant à la jeune Camille Muffat, elle se questionnait sur son avenir après une retraite anticipée à l’âge de 24 ans : « Gagner un championnat ce n’est pas un C.V. », confesse l’une de ses collègue et amie. Ainsi, outre le défi sportif, les trois champions avaient tous de sérieuses raisons matérielles pour ne pas hésiter à accepter les juteux contrats proposés par les recruteurs de l’émission « Dropped ».
En parallèle de cette plongée au cœur de l’intimité des participants, Envoyé Spécial en profite également pour diffuser de nouvelles images du crash filmées sous un autre angle de prise de vue. On découvre alors que cela ne serait pas l’hélicoptère des participants qui aurait dévié de sa trajectoire mais celui des techniciens et caméramen. Ce jour là, un caméraman aurait pris l’habituelle place réservée au copilote. La question d’une directive dangereuse donnée par la production pour les besoins du tournage se pose alors à nouveau. L’enquête se questionne notamment sur la tentative de filmer un plan qui aurait pu vouloir ressembler à l’un de ceux du générique de la version suédoise de l’émission… L’affaire reste donc à suivre…
Les Anges de la télé-réalité 7 : le couple Nathalie/Vivian du pain bénit pour les producteurs
Lancée depuis le 9 Mars 2015, la saison 7 des Anges de la télé-réalité suit son cours sous le soleil de Rio de Janeiro. Comme leurs prédécesseurs de TF1 avec leur saison 8 de Secret Story, dont l’émission Les Anges recycle plusieurs des candidats pour soi-disant booster leurs carrières professionnelles à l’étranger, cette saison 7 des Anges fait reposer son scénario sur le couple Nathalie/Vivian sur lequel TF1 avait déjà en effet largement fait reposer le sien en 2014.
Repéré l’année dernière par l’émission de TF1, ce couple, caractérisé par le fait que Nathalie soit plus âgée d’une bonne vingtaine d’années que son compagnon, a l’avantage d’alimenter le phénomène « cougar » très à la mode en ce moment. Nathalie, 43 ans et Vivian 23 ans étaient donc rentrés dans « la maison des secrets » en 2014 en faisant croire aux autres candidats qu’ils étaient Mère et Fils. Très crédibles, ces derniers avaient réussi à garder leur secret quasiment jusqu’au bout de l’aventure, quitte à profondément choquer les candidats sidérés face à la découverte de ce qui, pour eux, ne pouvait que représenter un inceste après plusieurs mois à avoir cru en cette mascarade mère/fils. Passons sur le choc psychique que ce secret à la limite de la perversion a pu provoquer chez les candidats sans que personne ne semble plus outré que cela. Ce couple atypique à de quoi fasciner et cela les producteurs l’ont bien compris ! Ainsi, dans cette saison 7 des Anges, le scénario repose en grande partie sur le fait que les autres candidats se voient comme missionnés pour ouvrir les yeux à Nathalie et Vivian sur leur incompatibilité. Tout semble avoir été programmé afin que le couple stratégique de Secret Story 8 crée encore le buzz et alimente les creux du scénario. Véritable pain bénit pour les producteurs, le couple Nathalie et Vivian nous réserve donc un petit numéro de cougar en manque et une séparation sous le soleil de Rio de Janeiro pour cette saison 7 des Anges.
Tout semble ainsi se dérouler comme si le contexte créé par l’émission cherchait à tester jusqu’où pourrait tenir ce couple fusionnel reposant sur une relation maternante teintée d’accents incestuels. La télé-réalité s’amuserait-elle à jouer avec le tabou de l’inceste dans nos sociétés et à mettre en scène les symptômes de ses candidats afin de créer le buzz ? Bien entendu, c’est pour combler la demande voyeuriste de ses spectateurs que la télé-réalité se joue de tout cela ! S’il n’y avait pas cette demande NRJ12 et TF1 produiraient, on en doute pas, des émissions bien différentes !
« Dropped » : au cœur de la polémique
Après le choc provoqué par l’accident d’hélicoptère, qui aura entrainé la mort de dix personnes lors du tournage du jeu d’aventure « Dropped », la polémique autour des dangers intrinsèques à ces émissions de télé-réalité d’aventure bat son plein, notamment depuis les récentes déclarations du frère de Florence Arthaud. Interviewé par BFMTV ce 20 Mars 2015, Hubert Arthaud confie effectivement son « intime conviction » quant aux « conditions de sécurités du tournage ».
« On est dans une chasse à l’image. On a complètement zappé les règles de sécurité […] J’ai l’intime conviction que l’organisation n’a pas fait de briefing comme ça aurait dû l’être dans les règles de l’art, à savoir la priorité c’est la sécurité. Et si le briefing de sécurité avait été fait, l’accident ne se serait pas produit, ça, c’est une évidence. », affirme-t-il. Face à cette dénonciation pointant le fonctionnement et les principes régissant ce type d’émission, c’est-à-dire une course à l’image sensationnelle quitte à défier tous les dangers, voire la mort elle-même, si l’on en croit l’intéressante analyse de la critique des médias Clara Schmelck, Alexis Firmin-Guion se défend, quant à lui, par « la preuve par l’image ». « Une vidéo, transmise à la justice, montre que les hélicoptères décollent avec quarante-sept secondes de décalage. Face à une intime conviction, j’ai une image. Mais je partage avec Hubert Arthaud le souhait que toute la lumière soit faite. », rétorque-t-il.
Étonnante réponse, qui cristallise précisément le cœur même de la polémique secouant l’univers télévisuel. En effet, derrière la colère et la tristesse des familles couve également l’idée d’une mort absurde, celle de « vies sacrifiées […] bêtement pour une chasse à l’image », comme le souligne le frère endeuillé de Florence Arthaud. Ainsi, ce sont précisément ces images d’une réalité dont ce type d’émission entend faire un spectacle, qu’invoque comme preuve pour sa défense Alexis Firmin-Guion. Or, si la réalité devient le spectacle peut-on encore invoquer ces images comme preuve d’un réel neutre et parfaitement lisible sur lequel aucune influence n’aurait été exercée ? A moins que pareille réponse laisse finalement entrevoir que les risques inhérents à ce jeu n’ont bel et bien pas été pensés… Car c’est précisément cela que remet en cause et questionne le frère de la navigatrice décédée : si les risques avaient été pensés plutôt que bêtement filmés peut-être que sa sœur serait encore en vie…
N’ayons ici pas peur des amalgames : oui la télé-réalité est dangereuse pour les candidats qui y participent, que cela soit psychiquement ou physiquement. Quoiqu’il arrive on y perdra des plumes, que cela soit son image, sa réputation ou sa vie, du moins tant que ces risques inhérents à la télé-réalité ne seront pas pensés..
Ayem Nour : victime de rumeurs ?
Suite à son hospitalisation le 17 Février dernier, l’ancienne candidate de Secret Story5, Ayem Nour, aujourd’hui animatrice de L’œil d’Ayem sur June TV, après avoir animé quelques temps Le Mag au côté de Matthieu Delormeau sur NRJ12, était restée silencieuse. De nombreux magazines, tels que Voici et Public, divulguaient alors la rumeur d’une tentative de suicide. Après un long silence, l’ancienne secretiste, invitée sur le plateau du MAG d’NRJ12 ce 12 Mars 2015, s’est enfin exprimée sur son hospitalisation. Elle dément toute tentative de suicide et entend attaquer en justice de nombreux magazines pour diffamation.
Décidément l’univers de la télé-réalité ne cesse de susciter des inquiétudes morbides. Entre les nombreuses tentatives de suicide de Loana, les frasques judiciaires d’une Nabilla Benattia sous pression, le tragique accident sur le tournage de Dropped, c’est également Ayem Nour qui a suscité l’inquiétude médiatique. Mais, entre buzz, « storytelling » et réalité comment démêler le vrai du faux ?
Selon les journalistes de Public et de Voici, l’animatrice se serait retrouvée à l’hôpital suite à l’absorption d’un cocktail d’alcool et de médicaments. Inquiétée par la soi-disant rupture de la starlette avec son conjoint le milliardaire Vincent Miclet, la presse mettait notamment l’accent sur une lettre que l’animatrice avait posté sur Twitter le jour de son anniversaire. Dans cette dernière, elle dénonçait la dureté de l’univers dans lequel elle évolue, affirmant notamment ne pas savoir si elle aurait la force de continuer à endurer les jugements récurrents qui la poursuivent. Cantonnée depuis Secret Story5 à l’image de la belle arriviste cruelle, qui l’opposait à celle de la fragile Marie Garet, Ayem Nour semble en effet souffrir des attaques d’un public peu enclin à lui pardonner son fort caractère et ses tendances à se mettre en avant.
S’emparant de l’événement, la presse reléguait alors des informations sur l’état psychique inquiétant de l’animatrice. Mais, ce 12 Mars, c’est une Ayem remontée et en colère qui apparaît sur Le Mag pour démentir toute rupture amoureuse, toute prise d’alcool et de médicaments et toute tentative de suicide. Elle affirme avoir été hospitalisée pour une baisse de tension suite à la prise de coupe-faim et entend attaquer en justice la presse pour diffamation. Le magazine Public maintient cependant ses affirmations, pendant que Télé-Loisir nous apprend que l’émission L’œil d’Ayem sera suspendue suite à son absence. Comment, parmi toutes ses informations contradictoires, faire la part des choses ? Ce qui semble en tous cas certain, c’est que cet univers apparaît effectivement plus qu’épuisant et qu’un burn out ne serait pas étonnant… Nous renvoyons à nouveau à la chaîne Arte, qui diffuse, quant à elle, un intéressant documentaire sur cet intriguant phénomène de société…
« Dropped » : mortelle télé-réalité ?
Suite au drame survenu ce Lundi 9 Mars 2015 en Argentine, lors du tournage de l’émission de télé-réalité « Dropped », qui aura scellé la mort de dix personnes dans un accident d’hélicoptère, dont les trois icônes sportives françaises, Camille Muffat, Alexis Vastine et Florence Arthaud, les débats concernant les dangers et le respect des règles de sécurité lors des tournages de ce type d’émission se réactivent. Jamais télé-réalité n’aura autant rimé avec jeu dangereux…
Deux ans après le drame qui aura coûté la vie à Gérald Babin, lors du tournage de « Koh Lanta » au Cambodge et qui se sera soldé par le suicide du médecin en charge des candidats de l’émission, Thierry Costa, des doutes concernant le respect des règles de sécurité planent à nouveau sur la société de production Adventure Line Production (ALP), qui était également en charge du jeu de survie « Koh Lanta ». Basées sur un concept similaire, les règles du nouveau jeu d’aventure proposé par TF1, consistaient à lâcher en pleine nature des sportifs de haut niveau, avec un minimum d’équipement et de nourriture, afin de mettre à l’épreuve leur capacité d’adaptation dans des conditions extrêmes.
Ainsi, si l’enquête n’a pour le moment pas encore révélé de failles au niveau du respect de la sécurité des candidats, le danger réside cependant au cœur même du principe animant ce type de jeu de survie. Que le drame soit un accident ou non, la question des dangers intrinsèques à ces émissions reste légitime, quoiqu’en dise la sociologue Nathalie Nadaud-Albertini, toujours prompte à défendre ces types de programmes « de la haine » des téléspectateurs dont ils seraient victimes. Pour cette dernière, la télé-réalité serait donc le bouc émissaire idéal face à la difficulté d’ « accepter l’horreur » d’un tel drame. A l’entendre, on plaindrait presque les pauvres producteurs d’ALP qui gagnent des millions pour risquer la vie d’inconscients candidats qui n’avaient qu’à réfléchir avant ! Quant au spécialiste des médias, François Jost, il invoque de son côté la demande du public qui serait friand de ces émissions mettant en scène l’extrême. Serait-ce une nouvelle façon de dédouaner des producteurs avides de brasser des millions sur le dos d’une audience en manque de sensations fortes ? Pauvres producteurs qui ne font que répondre à la demande des capricieux consommateurs-téléspectateurs que nous sommes !
Bien heureusement, il y a encore quelques journalistes du Monde qui s’interrogent sur le respect des règles de sécurité et les rouages d’ « une tragédie dans l’histoire de la télé-réalité ». Peut-être serait-il également intéressant d’enfin penser ce que ces émissions révèlent de notre société de surconsommation… Car, si besoin il y a de contempler la survie, c’est peut-être qu’elle en devient omniprésente à force de se voir déniée par notre confortable jungle capitaliste… A ce propos, un intéressant documentaire, diffusé cette semaine par Arte, sur les effets thérapeutiques du jeûne, nous rappelle à quel point notre corps et nos gènes, eux, ont une mémoire de cette survie oubliée…
« Les Anges de la télé-réalité Latin America saison 7 » : un nouveau parrain ancien acteur de porno gay et un lancement placé sous le signe de l’hystérie
Ce Dimanche 9 Mars 2015, NRJ12 lançait la septième saison de l’une de ses émissions vedettes, «Les Anges de la télé-réalité », qui voit chaque année d’anciens participants de télé-réalité tenter de booster leur carrière professionnelle à l’étranger ou plutôt passer des vacances hystériques en groupe dans une villa de luxe. Au programme de cette saison 7, se déroulant sous le soleil de Rio de Janeiro, hystérie générale, recyclage de candidats, changement de parrains et élimination un tantinet cruelle.
Comment renouveler un concept d’émission de télé-réalité basé sur le recyclage d’anciens participants ? Rien de mieux que de recycler les candidats les plus survoltés des émissions concurrentes afin de garantir quelques montées agressives d’adrénaline. Cela, NRJ12 l’a bien compris en réembauchant chaque année l’éternelle Amélie Neten, réputée pour ses coups de gueule légendaires, au risque de créer un programme fatiguant où tous les candidats parlent (voire hurlent) en même temps. Cependant, à la longue, les coups de gueule d’Amélie, dont l’émission semble avoir bien du mal à se passer pour créer du contenu, ou encore les expressions branchouilles d’un Eddy surexcité, risquent de lasser l’audience. NRJ12 n’a donc rien trouvé de mieux pour créer le buzz que d’engager une jet-setteuse brésilienne hystérique, Narcisa Tamborindeguy, et surtout un ancien acteur de porno gay, Benjamin Cano, allias Carlos Sata pour les intimes, en guise de nouveaux parrains des Anges.
Présenté comme un jeune entrepreneur français ayant fait fortune au Brésil, Benjamin Cano endosse le rôle du parrain sérieux et exigeant vis-à-vis des candidats. Ce dernier leur annonce ainsi d’emblée que ceux qui seront ici pour s’amuser se verront écoper d’un billet de retour à Paris : « Je joue ma réputation avec vous. S’il y en a qui ne sont pas à la hauteur et qui sont juste là pour rigoler, ce sera direct retour à Paris. Je ne vais pas laisser un de vous me cramer ici à Rio.» Aux vues des récentes révélations sur le passé sulfureux du parrain, ces mots résonnent presque à la manière d’une prémonition un tantinet décalée… Bien entendu, la chaîne nie de son côté avoir eu connaissance du passé de son parrain, qui a pourtant également été l’animateur d’une télé-réalité sur Pink Tv basée sur le recrutement de futurs acteurs de pornos gay…
Pour finir, ce premier épisode de l’émission s’est vu proposer aux anciens candidats d’éliminer arbitrairement l’une des deux Anges anonymes sélectionnée suite à un casting interactif mis en place par la production. Seraient-ce de la sorte également les concepts des émissions de télé-réalité concurrentes que recyclerait une NRJ12 qui voit son programme de télé-réalité phare en légère baisse d’audience ?
Adam recherche Eve : un buzz qui risque de virer au flop ?
Ce 3 mars 2015, D8 lançait enfin son émission de dating avec des candidats amenés à se rencontrer entièrement nus sur une île déserte. Si le buzz autour du nouveau concept de l’émission aura réussi à largement faire parler de cette dernière et à attirer pas moins d’1,3 millions de téléspectateurs, soit 4,9 % de parts d’audience, pas certain qu’après la platitude de ce premier épisode l’émission parvienne à fidéliser les curieux. A trop vouloir créer le buzz la chaîne se serait-elle fait prendre à son propre piège ?
Comme pour se préserver des foudres du CSA, Direct8 a tenté de surfer sur la vague « bio », si l’on peut dire, en promouvant l’idée que la nudité se verrait synonyme de retour aux sources, de pureté et de « vérité nue » pour des candidats qui chercheraient à plaire au-delà des apparences. Cet univers avec des Adam et Eve annoncés authentiques et physiquement proches du téléspectateur a donc pris les traits lors de ce premier épisode de la très plantureuse Lina, une blonde platine de 27 ans, qui ne descendrait jamais ses poubelles sans se maquiller, pour incarner le rôle d’Eve, pendant qu’Anthony, 28 ans et Alexis, 37 ans, ont de leur côté incarné deux Adam aux corps parfaitement imberbes. A moins qu’ils n’aient été parfaitement épilés pour incarner quelque authentique pureté durant le tournage ?
Ainsi, une fois passée la séquence paroxystique de la rencontre un tantinet gênée des candidats entièrement nus, l’émission retombe comme un soufflet dans des propos à la limite du soporifique. Comme pour aseptiser ou masquer toute dimension sursexualisée que la nudité pourrait provoquer, le scénario de l’émission tourne avec insistance autour du métier de Lina, prétendument styliste spécialisée dans les robes de mariage. Au cœur de ce paradis perdu, les candidats se voient alors concourir pour dessiner la robe de mariée idéale de leur Eve-Lina. Invoquer le mariage et le dessin d’une jolie robe de mariée serait-il une façon de redonner une dignité à ses Adam et Eve trop nus comme des vers pour être crédibles ? Ou bien le scénario souffrirait-il à ce point d’un manque de rythme et d’action qu’il aura fallu combler les creux ?
Étrangement, il semblerait que la liberté, le naturel et la désinhibition liés à la nudité participeraient plutôt ici à figer les participants et le scénario dans une forme d’inaction gênée et pesante où tout se devrait d’être le moins provocateur et vivant possible. A moins que cela ne soit un moyen de faire oublier au CSA ou au spectateur les gros plans récurrents sur les fesses et la poitrine plus que généreuses d’une Eve plus gogo-danseuse que styliste de mariage ?
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