Gilles Verdez

Gilles Verdez (TPMP): « On peut avoir le coeur très très tendre et la teub très très dure »

Lundi, l’émission Touche pas à mon poste a été le théâtre d’un échange aussi savoureux qu’inattendu entre Gilles Verdez et Jean-Michel Maire.

Comme d’habitude, les chroniqueurs de la bande à Cyril Hanouna étaient invités à donner leur avis sur un programme télévisé. Cette fois, la discussion portait sur l’émission Qui veut épouser mon fils ?, diffusée la semaine dernière sur TF1. Et tandis que la majorité des intervenants louaient le caractère comique de l’émission – Jean-Michel Maire étant particulièrement friand du programme -, deux irréductibles se montraient franchement hostiles à son contenu, à savoir Christophe Carrière et surtout Gilles Verdez.

Révolté par le spectacle auquel il a assisté, Verdez s’en prend frontalement à l’émission et conçoit difficilement qu’on puisse la trouver intéressante. Jean-Michel Maire assène alors un tacle par derrière au journaliste: « le problème fondamental de Gilles, c’est qu’il est véritablement coincé du cul. Dès qu’il y a une émission où l’on parle un peu de séduction, d’amour et d’un peu de sexe, ça y est, il se drape dans une sorte de chasteté« .

D’habitude plus prompt à jouer le romantique de service, Verdez répond cette fois sans détour et s’enflamme en expédiant une punchline aux accents très « mairistes »: « laissez entrer l’amour, on peut aimer et être viril. On peut avoir le coeur très très tendre et la teub très très dure« .

Un moment hilarant qui « restera dans les anales de l’émission » selon Cyril Hanouna.

Touche pas à mon poste : La séquence de l’omelette

Ce mercredi 19 mars 2014, Cyril Hanouna et toute sa bande proposaient un nouveau numéro de Touche pas à mon poste, l’émission consacrée à la télévision et véritable pilier de la chaîne D8. Pour l’occasion, Anthony Kavanagh, Norbert Tarayre et Jean Imbert étaient invités. Bien évidemment, les chroniqueurs allaient débattre au sujet de différents programmes télés, d’autant plus que les invités étaient présents afin de défendre les émissions qu’ils allaient animer prochainement. Mais, à son habitude, Cyril Hanouna allait encore une fois faire le show en proposant notamment un happening particulier à Norbert et à Jean.

Le principe de cette séquence, qui opposait Norbert et Jean à Isabelle Morini-Bosc et Gilles Verdez consistait à réaliser une omelette en une minute, tout en étant attaché à son partenaire tel un frère siamois. Après seulement dix secondes, le jeu dérapait déjà et virait à la foire d’empoigne entre les candidats qui n’arrivaient pas à bouger, chutaient, et se jetaient des œufs et de la farine, sous les yeux d’un public hilare et le rire bruyant du présentateur.

Certes, la séquence ne brille pas par sa subtilité et sa finesse, mais elle a l’énorme avantage de respecter son engagement principal : elle fait rire. Car la force de TPMP se situe bien dans cette capacité du programme à alterner les passages sérieux et les moments loufoques. Portée par un Cyril Hanouna qui ne cesse de changer l’ordre des chroniques, d’inventer des jeux tous plus fous les uns que les autres, de rallonger des séquences et d’en supprimer d’autres, l’émission est probablement le programme le plus vivant existant aujourd’hui à la télévision.

Par ailleurs, Cyril Hanouna n’est pas qu’un trublion cherchant à amuser les spectateurs, c’est aussi l’un des rares à proposer aux spectateurs un programme parlant de manière décontractée et sincère de la télévision. En témoigne par exemple le débat précédant le jeu et dédié à la critique (positive comme négative) du rôle d’animateur de Jean-Luc Reichmann sur TF1. Finalement, la séquence potache de l’omelette ne restera sûrement pas dans les annales, mais elle aura répondu parfaitement à l’expression favorite d’Hanouna : « La télé, ce n’est que de la télé ».