The Island : seuls au monde

The Island, seuls au monde, bilan des courses : M6 change littéralement un homme !

Mardi 2 juin, la saison 1 de The Island, seuls au monde s’est achevée au terme d’un troisième épisode durant lequel nos aventuriers affamés et léthargiques se sont vus non seulement tuer un pauvre caïman, mais aussi un pauvre petit cochon sauvage, la veille de leur retour à la civilisation ! C’est donc par un barbecue géant, à l’occasion duquel les aventuriers se sont vus naître, outre des âmes de chasseurs, des âmes de bouchers ou de dépeceurs de viande fraîche, que se sera terminée l’expérience.

Bilan des courses : grâce à M6, comme les candidats ont pu en témoigner dans The Island, les secrets de l’île, (le reportage diffusé à la suite de l’épisode 3 qui nous a offert ce mardi une petit aperçu du retour à la civilisation moderne de nos aventuriers, ou plutôt jeûneurs professionnels (c’est au choix)), grâce à M6, donc, nos aventuriers ont renoué avec leurs instincts naturels et retrouvé à l’intérieur d’eux-mêmes une autre personne ! En bref, participer sur M6 à une émission de survie, saupoudrée d’une pointe de souffrance, pour ne pas dire de masochisme, ça nous change un homme et pas qu’un peu ! Mieux encore, la chaîne réussit carrément à rendre enfin ses candidats vivants, si l’on en croit les dires des participants eux-mêmes !

Parce que de nos jours, grâce à la télé-réalité de survie, on peut apprendre à se reconnecter avec des valeurs essentielles ! Ainsi, survivre dans une nature, qualifiée à répétition de « milieu hostile » par une voix off un tantinet prompte au rabâchage (si ce n’est au bourrage de crânes), cela permet notamment de comprendre que l’on peut se passer du confort outrancier de nos sociétés modernes. Surtout si l’on a le cœur à tuer d’une pierre sur la tête un porcinet ou encore à trucider un caïman ou une chauve-souris d’un coup de machette ! Tout un programme de découverte de soi-même présenté de façon à vraiment donner envie au spectateur de venir lui-même se découvrir à travers cette aventure, directement inspirée de ces séries, telles que Lost, qui nous ont tous fait rêver…

Mais ce n’est pas tout, outre le fait de «réapprendre à apprécier ce qu’ils ont tous les jours » et « à savourer les choses », grâce à M6, nos aventuriers ont également pu renouer avec de vieilles valeurs, qui tendent de nos jours à s’éteindre, telles que la solidarité ! Bref, comme dirait Grégory, le leader du groupe, les participants ont évolué vers quelque chose de beaucoup mieux que ce qu’ils étaient en arrivant ! Parce que, c’est bien connu, la télé a toujours créé des hommes meilleurs ! Ce qui est en tout cas certain, c’est que la télé ça nous change un homme en « machine » à créer du spectacle…

The Island seuls au monde épisode 2 : des conditions de survie 100 % extrêmes !

Mardi 26 mai, M6 diffusait le deuxième épisode de sa « télé-réalité auto-filmée » de survie inédite en France. Par rapport à la semaine précédente, l’émission a vu son audience grimper pour atteindre la troisième place, derrièreTF1 et France 2, avec 13,4 % de part du marché, soit 2,99 millions de téléspectateurs curieux. Entre Koh Lanta le Vendredi et The Island, seuls au monde le mardi, les adeptes de la survie, apparemment nombreux, sont donc servis ! De quoi se préparer pour une éventuelle apocalypse ou catastrophe ! Encore loin de dépasser sa concurrente sur TF1, l’émission d’M6 semble cependant attirer quelques amateurs de sensations fortes en jouant sur la carte des détails « trash ».

Au programme ce mardi, les téléspectateurs auront donc pu contempler une « horde d’homme » léthargique, parce que parfaitement épuisée par des conditions de survie extrêmes, à la peau dévorées par des piqûres de puces des sables : un véritable tableau gore digne d’un maquillage de la série American Horror Story ! Cerise sur le gâteau, ils auront également pu obtenir quelques détails croustillants sur les conditions d’hygiènes des participants, notamment liés à tout ce qui touche à la défécation en condition extrême (un vrai régal !). Sans compter les séquences de décoction d’eau putride puisée dans des mares infestées de bestioles, dont les hommes ont du se désaltérer sous peine de déshydratation. Une eau au goût apparemment infecte, qui restera d’ailleurs noirâtre malgré les tentatives effectuées par les aventuriers pour la filtrer et la faire bouillir.

Bref, dans The Island, ça rigole pas, on est dans la survie, LA vraie, à 300 %. Koh Lanta à côté c’est de la gnognotte ! Ici, on frôle le danger extrême, on met son corps à rude épreuve, on ne mange pas pendant des jours, on s’épuise et on souffre pour des résultats souvent maigres, voire vains. Du coup, on en vient même à envisager de tuer un pauvre Pélican qui n’a rien demandé ! Grosse déception pour les adeptes du gore, ces Indiana Jones au grand cœur ont relâché le bel oiseau malgré leur faim, il ne faudrait pas choquer les familles,l’émission passe tout de même en prime time ! Que l’on se rassure, le pire reste probablement à venir … En effet, l’épisode 3 semble nous réserver une lutte à mort avec … un caïman ! Au moins, un caïman c’est méchant donc pas de remords si on le tue, un pélican à côté ça ne serait pas très catholique tout de même !

Oh mais… nouvelle déception, le site télé2 semaines nous apprend que c’est la production qui aurait fait importer quelques caïmans, cochons sauvages et autres reptiles pour aider nos aventuriers à se nourrir. Bah mince alors, nous, on croyait que tout ça c’était pas du fake !

The Island : seuls au monde, M6 fait son Koh Lanta

Décidément le thème de la survie a le vent en poupe chez les producteurs d’émissions de télé-réalité. Alors que le tournage de Dropped s’est terminé par une tragédie et que Koh Lanta reprend à peine, The Island : seuls au monde, l’émission de survie proposée par M6, sera diffusée le 19 mai prochain. Inspirée de l’émission britanniqueThe Island, diffusée sur Channel 4, le principe de cette nouvelle émission sera de confronter 13 hommes à la survie durant un mois « sur une île perdue au milieu du pacifique, à 8000 km de la France ».

A la différence de Koh Lanta, ici, pas d’épreuves sportives, pas d’éliminations et pas de récompenses, sinon le fameux « dépassement de soi » (parce qu’il faut bien souffrir pour survivre !) selon les dires d’M6. Uniquement munis de quelques machettes et couteaux, d’une trousse de secours et de jerricans d’eau, ces hommes n’auront qu’une règle : survivre. Ils devront également auto-filmer leur expérience sur l’île déserte et remettre chaque jour les vidéos dans une caisse que la production récupérera régulièrement. Selon les sources du site Ozap, les candidats auraient participé à « une formation à la prise de vue avec des caméra GoPro » avant de partir. Détail non négligeable, il y aurait également parmi les participants des « professionnels de l’image ». Afin de garantir leur sécurité, d’après la production, les candidats seront munis d’une balise satellite afin de pouvoir prévenir les secours en cas de dangers.

M6 annonce donc un programme inédit qui révèlera la personnalité de candidats uniquement confrontés à eux-mêmes dans un environnement naturel, loin du luxe de nos sociétés de surconsommation. Décidément, l’homme moderne semble bien nostalgique de ses conditions de vie ancestrales, qu’il ne cesse de chercher à rejouer. A rejouer, ou plutôt à pasticher, en effet, s’auto-filmer dans des conditions extrêmes ne garantit pas nécessairement une authenticité absolue et une absence de scénarisation. D’autant plus en présence de professionnels de l’image immiscés parmi les candidats. Le survival, qu’il soit cinématographique ou maintenant télévisuels, que l’on pense également à l’émission américaine « Man Vs wild », est un genre qui fascine. Pas étonnant puisqu’il fait écho à un contexte social alarmant (pollution, réchauffement climatique etc.). Comme ses consœurs, M6 s’apprête donc à surfer à son tour sur nos peurs eschatologiques en plongeant de nouveaux cobayes humains dans des conditions extrêmes.

Grand lecteur de Darwin, Freud à son époque parlait d’une anxiété, datant de l’ère glaciaire, que l’homme aurait gardé en lui et qui renverrait à une peur de la disparition de l’espèce. Ceci explique peut-être la nostalgie de l’homme moderne, toujours prompt à contempler quelques émissions de survie, cependant revisitées par des producteurs, qui, eux, ont très bien compris ce qui marche pour faire de l’audience et pour survivre financièrement dans notre société capitaliste du spectaculaire !